Ernest Bloch
Hyperion CDA67439
Hagai Shaham, violon
Arnon Erez, piano
6-8 Février 2004
Henry Wood Hall, Londres

    Violin Sonata No 1 1920 [29'56]

  1. Agitato [11'38]
  2. Molto quieto [9'36]
  3. Moderato [8'31]

    Violin Sonata No 2 Poème mystique 1924 [20'08]

  4. Andante moderato [4'18]
  5. Animato [3'38]
  6. L’istesso tempo [5'19]
  7. Animato [6'51]
     
  8. Mélodie 1923 [3'11]
     
  9. Nuit exotique 1924 [8'21]
     
  10. Abodah 1928 [6'50]

 

« Hagai Shaham confirme un talent remarquable, qui va bien au-delà de la performance technique... ce disque est essentiel en tête d’un catalogue assez mince mais de haut niveau [de ce répertoire] » (Diapason, France)
« Bloch des émotions: véhémence et sérénité, étalon et certitude, poésie, brutalité, sensualité, spiritualité: l’interprétation qui nous est livrée par Hagai Shaham et Arnon Erez est d’une richesse incroyable... Mais c’est surtout l’interprétation des cinq œuvres qui lui confère toute sa richesse. Là Hagai Shaham signe l’une des plus belles versions de ces partitions : tout est traduit de manière subtile et inspirée par un archet d’une maîtrise absolue, une sonorité somptueuse et un vibrato d’une infinie diversité... dans cet album, Hagai Shaham et Arnon Erez, dont on ne dira jamais assez les vertus des exécutants et surtout des interprètes, atteignent le niveau de l’excellence » (Classica, France)
« La première Sonate de Bloch reçoit une « interprétation dévastatrice »... S’il y a un peu de justice, ce nouvel enregistrement permettra à ces œuvres sous-estimées de se faire de nouveaux amis. S’il vous plaît, essayez ces sonates, que vous les connaissiez déjà ou non » (BBC Radio 3 CD Review)
« Avec une ingénierie fine, un équilibre réaliste et une excellente annotation, il s’agit d’un précurseur numérique » (Gramophone)
Mélangez Bartók, Debussy et un soupçon de bravade lisztienne et vous obtiendrez quelque chose de très proche de l’univers sonore post-romantique de Bloch, influencé par la chanson folklorique. Des performances enivrantes qui feront battre le pouls » (BBC Music Magazine)
« Dans les deux œuvres, Shaham répond sans broncher aux exigences techniques extrêmes de Bloch ; Et son contrôle des timbraux est éblouissant tout au long (sa capacité à filer la soie au sommet de son registre est particulièrement étonnante). Le pianiste Arnon Erez le seconde admirablement, que la partition exige qu’il s’engage dans un échange complexe avec le violoniste ou qu’il s’éclipse dans un monde complètement différent » (International Record Review)
« Jouées avec une intensité maigre et une intonation au centre qui rappelle le jeune Heifetz, ces œuvres négligées sortent de la page avec un effet hypnotique » (Classic FM Magazine)
« Hagai Shaham ... (par rapport à l’enregistrement de la première sonate par Isaac Stern) joue avec la même intensité, sinon avec une frénésie extatique... Hagai Shaham, qui a défendu la musique des violonistes-compositeurs Joseph Achron et, plus récemment, Jenö Hubay, produit un son d’acier plutôt que somptueux. Ses fioritures oratoires grandiloquentes, ainsi que son étalage technique avant-gardiste, brillent donc comme de l’acier trempé, laissant cependant la moindre trace de froideur... Ainsi, un autre disque de Shaham pourrait englober tout ce que Bloch a écrit pour le violon (et peut-être même inclure le concerto). Compte tenu du fort attrait de cette offre initiale, c’est un aboutissement à souhaiter ardemment. Hautement recommandé' (Fanfare, États-Unis)
« Shaham impressionne dans tous les aspects de ces sonates. Sa manière est fougueuse, son timbre est corsé d’un sommet d’une grande pureté à un fond profond et résonnant, et il lance les passages virtuoses avec aplomb. Erez est un partenaire à part entière, frôlant parfois l’usurpation de la tête, ce qui peut être tout à fait positif ici. Il parcourt le clavier avec assurance, jouant avec une précision nette et un timbre corsé » (Classics Today)
« Ici, Shaham et Erez jouent avec une empathie et une compréhension merveilleuses, sans aucun doute c’est une musique qu’ils ressentent avec une profonde passion. Le Molto quieto douloureux est également très beau, tandis que le Moderato final donne vraiment le coup d’envoi d’un tourbillon d’activité qui a Shaham au sommet de sa forme... tout ce disque est un must absolu pour les amateurs de violon solo, en particulier ceux qui ont un penchant pour la musique unique de Bloch' (Classical.net)
« C’est tout à l’honneur de Shaham et de l’accompagnateur Arnon Erez que cette œuvre ait un tel impact. La connaissance du violon de Bloch – il a été enseigné par un maître en la personne d’Ysaye – signifie que le travail des passages est souvent éprouvant, mais avec cela complètement sous ses doigts, Shaham n’a pas de souci » (MusicOHM.com)