I can now confirm that Zádor was born, as Zucker Jenő, into the Jewish faith
and was registered accordingly by relevant Jewish bodies at the time.
He was
circumcised by Wusz Dávid. Thanks to the speedy (unofficial) assistance of an
old friend at a relevant Jewish archive, I now saw the registration of the birth
from 1894. Deeply moving.
Best regards to all:
Agnes Kory
Eugene Zador est né à Bátaszék, en Hongrie, en 1894. Son nom de naissance
était Zucker Jenő. Sa mère s'appelait Pauline Bierman. Voire
http://eugenezador.com/about/
Peu de temps après la fin de la guerre, Zádor a appris
que beaucoup de membres de sa famille n'avaient pas survécu.
Pendant des décennies, il portait une cravate noire en
leur honneur.
Si on le lui demandait, il disait: "C'est pour
mes parents". Il n'a jamais parlé des circonstances de leur mort, ni voulait que
quelqu'un d'autre en parle.Il était inflexible à ce sujet.
Ses dons musicaux
extraordinaires ont émergé dès l'enfance, et il était déjà un pianiste
virtuose quand il s'est inscrit à l'Académie de musique de Vienne à l'âge de
seize ans. Après avoir étudié avec Heuberger au Conservatoire de Vienne
pendant l'année 1911, il part pour Leipzig, où il passe trois ans (1912-14)
comme un élève du grand compositeur de la fin du romantisme allemand, Max Reger
(1873–1916). Il assiste aux cours donnés par Hermann Abert (1913-14) et
Arnold Schering (1919-20) à l'Université de Halle et poursuit ensuite ses
études à l'Université de Munster avec Fritz Volbach (1920-21) et retourne à Vienne
après l'obtention de son doctorat. Il y est nommé professeur au Nouveau Conservatoire de
musique de 1921–1929 et en 1934 il devient
un professeur honoraire de l'Académie de musique de Budapest.
Il est révélateur de la nature de Zador qu'à l'âge de
trente ans, il n'a pratiquement pas encore composé une seule œuvre.
Durant les années 1930 à Vienne, il enseigne en privé et commence à
composer. En 1930, son opéra "X-mal Rembrandt" (Rembrandt pour toujours) a été
produit à Vienne, et en 1935, son "Caprice Hongrois" obtient un
certain succès populaire. Les deux oeuvres montrent l'influence de Reger dans leur
développement thématique et celle de Richard Strauss (1864–1949) dans la
luxuriance de leur orchestration. L'opéra montre également les
influences plus radicales de Arnold Schoenberg (1874–1951) et Alban Berg
(1885–1935) dans son atonalité occasionnelle et l'utilisation dramatique de
la dissonance.
Il quitte la Hongrie en 1939.
Il émigre aux États-Unis à l’époque où les lois nazies en Hongrie ont resserré l’étau sur la vie culturelle juive.
Peu de temps après son arrivée aux États-Unis, son deuxième opéra, "Christophe Colomb", a été produit dans la ville de New York.
Il n'a pas eu un grand succès, bien qu'il depuis il ait été repris et enregistré par plusieurs orchestres et chœurs.
Plutôt que d'essayer de s'intégrer à la vie musicale de New
York, Zador s'installe à Los Angeles. Ses dons font qu'il est très rapidement
demandé à Hollywood. Il travaille vite et il a une oreille très adaptée aux
images sur lesquelles il travaillait, que ce soit une épopée romaine ou un
thriller contemporain. Il devient orchestrateur du grand compositeur hongrois Miklós Rózsa
avec lequel il collabore aux films Moonfleet,
le rare thriller apocalyptique de science-fiction, The World, The Flesh And The Devil, The World, The Flesh And The Devil et obtient une importante
reconnaissance pour ses travaux sur les films épiques comme Ivanhoe, King of Kings, Ben-Hur: A Tale of the Christ, and Knights of the Round Table.
Il a également contribué inestimable au film Double Indemnity de Billy Wilder (1944), The Mask of Dimitrios de Jean Negulesco (1944), Spellbound
de Alfred Hitchcock(1945) et Ben-Hur de William Wyler (1959). C'est peut-être dans le film noir que ses talents se sont le mieux révélés. The Killers (1946) et
Criss Cross (1949), chefs-d'œuvre noirs de Robert Siodmak. Il a écrit plus de 120 musiques de film pour Hollywood.
Zador continua à composer en dehors de Hollywood. Son "Christmas
Overture" tirée de Christopher Columbus "Caprice hongrois" font partie du répertoire de
concert. Mais sa principale contribution à l'art du XXe siècle est largement
entendue mais non reconnue, par ceux qui
regardent des grands films auxquels il a contribué.
Parmi ses autres œuvres classiques on note un Divertimento for Strings (1956),
Christopher Columbus, Studies for Orchestra et un Concerto for
Accordion, Strings, and Orchestra.
Les Archives l'UCLA contiennent des manuscrits autographes de Eugene Zador : ses
œuvres orchestrales, Fairy Tale: The
remarkable adventures of Henry Bold, On the Banks of the Wabash, Rhapsody
for Cimbalom and Orchestra, Scherzo for orchestra, Tempest Suite, Fugato for orchestra, Piano Concerto, Melody and
Vivo for Orchestra, Symphony No.1, Fugue Fantasia for Orchestra,
Prelude and Fugue for Orchestra, ainsi que et 42 manuscrits autographes
(lettres signées, cartes postales, cartes de voeux ainsi que des programmes de
concerts donnés lors de son 80e anniversaire), datés de 1968-1976, principalement sur papier à
en-tête de son domicile de Los Angeles. Tous proviennent du critique musical Robert Breuer de New York. Presque tous sont en allemand.