Renée Lebas (1917-2009)
Née le 23 avril 1917, Renée Lebas habite le quartier de la Bastille, avec ses parents, juifs roumains immigrés en France, et sa soeur cadette. Son père est tailleur rue du Faubourg Saint-Antoine et sa mère couturière. Elle se lie d'amitié avec Nathan Korb, futur Francis Lemarque, à la fin des années 1930. Renée Lebas exerce plusieurs métiers, dactylo, danseuse, journaliste, avant de remporter un radio crochet organisé par Radio-Cité en 1937. Elle commence comme interprète au cabaret La Conga,rue de la Fontaine. Elle y rencontre Raymond Asso. Elle enregistre son premier disque en 1939 et signe un contrat avec Pathé en mai 1940.
Avec l'arrivée des troupes allemandes à Paris, sa carrière est chamboulée. Interdite par l'occupant, elle se rend en zone libre. Elle se produit à Cannes en 1941, accompagnée sur scène par le pianiste Michel Emer. Il lui compose et écrit "De l'autre côté de la rue" en trois jours, suite à une anecdote vécue qu'elle lui raconte.
A Nice, Paul Misraki lui propose de créer "Insensiblement". Francis Carco lui conseille de passer en Suisse, ce qu'elle fait en se réfugiant à Lausanne. Son père et sa soeur cadette sont emportés dans la rafle du Vel' d'hiv' en juillet 1942. Renée Lebas chante régulièrement à la Radio suisse romande. Elle enregistre en 1942, "De l'autre côté de la rue" et à chaque fois qu'elle l'interprète, elle pense à la situation en France. Elle grave la même année "Insensiblement", et l'année suivante "Exil", dont le texte est écrit par François Reichenbach en exil en Suisse, et "14 juillet" du suisse antinazi Gilles Jean-Vilard.
A la Libération, elle est la première à enregistrer un disque dans des studios parisiens. Elle se produit sur la scène de l'ABC et au Théâtre de L'Étoile (1946), ainsi qu'à l'Européen, L'Alhambra, Bobino... Elle travaille avec des musiciens d'exception, Wal-Berg, Norbert Glanzberg et Émile Stern. Ce dernier compose en 1946, avec Eddie Marnay pour les paroles, le grand succès de Renée Lebas, "Où es-tu mon amour ?". Avec "La Fontaine endormie (Varsovie)" (E. Marnay / E. Stern), elle reste la première à aborder le thème de la Shoah. Elle crée sur scène fin 1945 ou début 1946, "La Mer" de Charles Trenet, ce qui lui vaut de la part de ce dernier le surnom de "La mère de la mer". En 1948, elle enregistre "Elle tourne la terre", d'une jeune auteur compositeur inconnu, Léo Ferré. Elle chante Boris Vian, Francis Carco, Charles Aznavour, Francis Lemarque ("Le Temps du muguet"), Jacques Brel... En 1963, elle donne son dernier concert. Elle se consacre ensuite à la production de chanteurs, notamment de Serge Lama et de Régine.

(c) Hall de la Chanson

Après la Seconde Guerre mondiale, Renée Lebas abordera dans diverses chansons le thème de la Shoah. A commencer par La Fontaine endormie (1956), écrite en hommage à sa sœur, jamais revenue d’Auschwitz. Diverses chansons sont inspirées du folklore juif ashkénaze, comme Tire, tire l'aguille* et Mammy (Yiddische Mamme). Elle chantera aussi Garde l’Espérance (Hatikvah).
Elle meurt à Paris le 18 décembre 2009.

* Aussi appelée "Der rebe hot geheysn freylekh zayn" (Le Rabbin exige que nous soyons joyeux),  "Freylech Zayn" (Soyez Heureux!), "Ma Yofus" (Que c'est beau),  "Tanz Tanz Yidelekh" (Danse, Danse, petit Juif)

Renée Lebas

Notre plongée archivistique du jour est consacrée à la carrière de Renée Lebas. Une carrière assez méconnue pour une chanteuse qui pourtant, par son exigence et la sûreté de ses choix, mérite d’être ennoblie d’une capitale. Ouvrons donc la mémoire de Madame Lebas, en repartant, comme souvent dans nos Greniers, des si riches années 1930…Renée Lebas (23 avril 1917) est une jeune fille du quartier de La Bastille… Elle n’en est pas originaire : ses parents, juifs roumains, sont réfugiés en France. Son père est tailleur. Sa mère est couturière. Ses premiers pas artistiques ? Ses premières armes de chanteuse ? Elle les fait avec l’« l’Écho du douzième », qui donne de petits concerts dans les cafés ayant des sympathies de gauche et dans les cinémas de quartier. C’est d’ailleurs dans un cinéma de Belleville qu’elle chante pour la toute première fois, alors inspirée par le modèle de Lucienne Boyer. Comme le rappelle Hélène Hazera (L’Humanité, 27 août 2004), dans les années trente, « chaque parti de gauche se devait » en effet « d’avoir ses groupes culturels, chorales, orphéons, groupes de théâtre ou de poésie ». L’« l’Écho du douzième » est une antenne de la Fédération des théâtres ouvriers de France. C’est dans ce cadre que Renée Lebas fait, au milieu des années 1930, la rencontre de Nathan Korb, futur Francis Lemarque. Les années qui suivent marquent à la fois l’affirmation de sa deuxième vocation – être chanteuse, rêve qui succède à un premier fantasme journalistique – et toute la difficulté à y parvenir. Tour à tour dactylo, danseuse, journaliste… celle qui hante les salles de concert (elle ne rate pas un récital parisien de Charles Trenet, par exemple) finit, en 1937, par remporter un radio crochet organisé par Radio-Cité. Cette distinction lui permet de se lancer comme interprète au cabaret La Conga, à Paris. Elle y rencontre Raymond Asso, l’auteur (surtout connu pour ses amours et ses collaboration avec Piaf), de seize ans son aîné et qui la prend sous son aile. Très vite elle passe du stade d’amateur au stade professionnel : elle enregistre son premier disque en 1939 et signe un contrat avec Pathé en mai 1940. « À une époque où l’on met dix ans à parvenir en haut de l’affiche, elle grimpe vite les marches, de cabaret en music-hall » (H. Hazera).

La guerre est, comme pour bon nombre d’artistes – même si certains font le choix de rester parisiens, au risque d’ailleurs de quelques confusions politiques -, un tournant. Interdite de diffusion, la jeune chanteuse d’origine juive rejoint la zone libre. Installée à Nice, elle se produit notamment à l’Alcazar de Marseille où elle croise un certain Yvo Livi (alias Yves Montand) qui fait ses premiers pas sur scène : elle chante à Cannes en 1941, accompagnée sur scène par le pianiste Michel Emer. Il lui compose et écrit D’l'autre côté de la rue. Autre rencontre : celle de Paul Misraki, lui aussi replié dans le sud, comme une bonne partie de l’intelligentsia et du monde artistique, qui lui propose Insensiblement. Mais en juillet 1942, sa soeur cadette et son père sont emportés dans la rafle du « Vel' d'Hiv' ».

Sur les conseils de Francis Carco, avec qui elle s’est aussi liée d’amitié, elle quitte la France pour Lausanne et la neutralité suisse. Pendant deux ans, elle y enregistre (D'l'autre côté de la rue et Insensiblement en 1942, puis, en 1943, Exil, sur un texte de François Reichenbach et une musique de Philippe Gérard, et 14 juillet du suisse Gilles Jean-Vilard), y collabore indirectement à la Radio Suisse Romande (chaque semaine la station diffuse ses nouvelles chansons, juste avant l’éditorial de politique internationale du journaliste René Payot, réputé pour sa lucide neutralité et très écouté en Europe francophone grâce aux grandes ondes) et directement sur Radio-Sottens. En Suisse, la chanteuse fréquente Carco et sa femme, mais aussi d’autres expatriés de la chanson : Marie Dubas, Germaine Montero, Michel Emer notamment.

De retour en France, elle est une des toutes premières à enregistrer un disque dans les studios de la capitale. Dès la fin de l’année elle enregistre notamment, pour Gramophone, La fille au manège (Lafargue/Norbert), reprend D’l’autre côté de la rue et L’Accordéoniste (Emer), qu’elle a déjà gravé en Suisse en 1942. Sa carrière est relancée par ses prestations sur scène : l’A.B.C. (qui lui réserve un accueil triomphal), le Théâtre de l’Etoile, L’Européen, etc., mais aussi les scènes de cabarets. Elle crée alors La Mer, de Charles Trenet qui lui décerne alors le titre de « La mère de la mer ». Seule une archive de la radio suisse garde une trace de cette interprétation jamais gravée en 78 tours. De Trenet elle chantera aussi Revoir Paris, Fleur bleue, Madame la pluie. Elle travaille avec Wal-Berg (ex-arrangeur et chef de l’orchestre de Charles Trenet), Norbert Glanzberg, le pianiste Emil Stern enfin, qui l’accompagne sur scène. Ce dernier compose en 1946, avec Eddie Marnay pour les paroles, son plus grand succès sans doute, Où es-tu mon amour ?. Avec La Fontaine de Varsovie (Marnay/Stern), elle est la première à aborder le thème de la Shoah ; une chanson dédiée à ses parents disparus. En 1948, elle enregistre Elle tourne la terre, d'un jeune auteur compositeur inconnu, Léo Ferré, dont elle est la première interprète. La chanson a beau être un « bide commercial », de l’aveu même de Renée Lebas, elle enregistrera aussi de lui Paris Canaille et L’Île Saint Louis. Renée Lebas est donc, avant tout, adepte d’une chanson exigeante qui impose, selon sa propre expression, de ne pas se fier à la seule « musique des mots », à leur « côté extérieur », mais à leur sens profond (Ce Soir, 7 juillet 1951). Elle ne s’en tient cependant pas à ce seule registre parfois ardu, voire difficile, si l’on songe entre autres à Paris qui s’éveille (1948, de Heyral et Marnay), Il fait si bon d’aimer (1949, Glanzberg/Plante), et plus tard à Tire l’aiguille que lui troussent Eddy Marnay et Eddie Barclay en 1950 (Eddie Barclay jouant pour elle un rôle de relance après une fin des années 1940 en demi-teinte) ou, en 1952, à La Saint Bonheur, toujours de Barclay associé à Emil Stern et Henri Contet, voire en 1955 et 1956 Un enfant de la balle (Barclay/Gérard/Rouzaud) et La Valse des Lilas (Barclay/Legrand/ Marnay). Et puis elle chante aussi Aznavour (1955, Viens au creux de mon épaule ; 1957, Sa jeunesse entre ses mains, On ne sait jamais…), Pierre Delanoë (1957, Ombres sur la mer). Comme le souligne Hélène Hazera, spécialiste émérite de l’histoire de la chanson en France, « Renée Lebas est [alors] une chanteuse singulière : un pied sur la rive droite, avec des refrains entraînants qui ont pour principal mérite de s’imprimer facilement dans les mémoires, un pied sur la rive gauche ». Ainsi, outre Ferré, elle n’hésite pas à chanter, à partir de 1952, les textes de Boris Vian (Sans blague, Moi mon Paris, Au revoir mon enfance, La Valse à Renée, Ne te retourne pas, etc.). A Carco elle consacre, en 1954, tout un album, osant jusqu’à cette Chanson posthume, écrite à la mémoire du frère du poète, suicidé. « La voix de Lebas explore des zones troubles de l’âme humaine, ou peu osent s’aventurer, avec une qualité de cafard rare ». Sa notoriété l’appelle à l’étranger : en 1956 elle part avec Francis Lemarque pour Moscou. Il lui adapte alors une chanson qui fera le tour du monde Le Temps du muguet », chanson de la fin de la première guerre froide.

Sur René Lebas les éloges pleuvent un peu. D’après Aznavour, Piaf, la « meilleure ennemie » de Lebas (d’après la chanteuse elle-même, Le Monde, 4 mars 2003), ne tolérait qu’il présente ses chansons lui étant destinées qu’à Lucienne Delyle et… Renée Lebas. De Renée Lebas, Brel disait qu’il préférait sa version de La Valse à mille temps à celle qu’il avait lui-même enregistré…
Nonobstant, la carrière de Renée Lebas s’arrête tôt : en 1963, à quarante-six ans, elle donne son dernier concert. Elle pense devoir passer à autre chose, à la production notamment et au soutien des jeunes pousses (elle aide ainsi Serge Lama et Régine). Puis elle s’éloigne du show-biz sans que le souvenir de sa carrière ne s’efface tout à fait chez les fins connaisseurs de la chanson et de la mémoire collective.

France Musique
Les Greniers de la mémoire par Karine Le Bail & Philippe Tétart
30 avril 2006

Renée Lebas (née Renée Leiba)
Naissance : Paris, 23 avril 1917
Décès : Paris, 18 décembre 2009
Photo : Droits réservés
Écrit par Frédérick Blais
Mise à jour le Dimanche, 18 Avril 2010 08:26
La carrière active de Renée Lebas s’étend sur plus de 25 ans. Après s’être retirée de la chanson, elle fut productrice, puis reporter. Le 18 décembre 2009, l’artiste nous quitte à l’âge respectable de 92 ans. Grâce à ses nombreux enregistrements, son répertoire de qualité, toujours défendu avec grand professionnalisme, continuera encore longtemps de charmer le cœur du public.

Les premiers pas

Renée Lebas naît à Paris le 23 avril

1917, sous le nom de Renée Leiba, d’un père tailleur et d’une mère couturière. Ses parents, d’origine roumaine, sont juifs. La petite famille habite le quartier de la Bastille.
La jeune fille effectue ses premiers pas artistiques au sein d’une antenne des Fédération des théâtres ouvriers de France. Cette organisation donne des concerts dans les cafés et les cinémas du quartier. Sa première prestation en public a lieu dans un cinéma de Belleville. Par ailleurs, Renée rencontre Francis Lemarque, qui fait également partie de cette fédération, avec qui elle se lie d’amitié.
À la fin des années 30, la chanteuse exerce plusieurs métiers. Elle est d’abord dactylo au journal l’Écho du douzième. De dactylo, elle devient très vite journaliste. L’artiste sera également un temps danseuse.

Premières chansons, premiers disques

En 1937, la chanteuse remporte un radio-crochet organisé par Radio-Cité. Elle devient ensuite interprète au cabaret La Conga, situé sur la rue de la Fontaine à Paris. C’est là qu’elle rencontre le parolier Raymond Asso, qui signe pour elle ses premières chansons. Le premier disque de la chanteuse voit le jour en 1939.
En mai 1940, Renée Lebas signe un contrat avec les disques Pathé. Cependant, ses origines juives l’obligent à fuir Paris et se rendre en zone libre. En effet, Paris étant occupé par les nazis, elle se voit interdite de diffusion. Elle s’installe à Nice, se produisant à l’Alcazar de Marseille.
Michel Emer, l’accompagnateur de la chanteuse, compose pour celle-ci De l’autre côté d’la rue, en 1941, chanson également enregistrée par Édith Piaf. Toujours en 1941, la chanteuse et le compositeur offre plusieurs spectacles à Cannes. Renée y crée Insensiblement de Paul Misraki.

Les années Suisses

En 1942, un grand drame survient dans la vie de la chanteuse. Son père et sa sœur sont tués lors du raft du Vel’d’hiv. Francis Carco, un bon ami de la chanteuse, lui suggère alors de s’installer à Lausanne, en Suisse. C’est là qu’elle enregistre De l’autre côté d’la rue et Insensiblement. La chanteuse se produit également beaucoup sur les ondes de la radio suisse romande.
L’année suivante, Gilles lui écrit 14 juillet, tandis que François Reichenbach lui donne Exil, sur une musique de Philippe-Gérard. En ces années difficiles marquées par la guerre, ces deux chansons revêtent une signification particulière dans la bouche de leur interprète, qui collabore par ailleurs à la Radio-Sottens. Pendant son exil en Suisse, la chanteuse compte parmi ses proches Francis Carco et sa femme, Marie Dubas, Germaine Montero et bien sûr, Michel Emer.

Les années succès

À la libération, en 1945, de retour en France, Renée Lebas inaugure la réouverture des studios parisiens. Elle est en effet la première à y enregistrer. Pour Gramophone, la chanteuse met sur disque La fille au manège, ainsi que de nouveaux enregistrements de De l’autre côté d’la rue et de L’accordéoniste, déjà gravées en Suisse, mais dans des versions qui ne la satisfont guère.
Lors d’un spectacle au Théâtre de l’étoile, en 1946, l’interprète obtient un véritable succès. Cette année-là, on peut également la voir sur la scène de l’ABC. À cette époque, elle crée La mer de Charles Trenet. Ce dernier la surnomme affectueusement « la mère de la mer ». Malheureusement, aucun enregistrement de son interprétation ne voit le jour. D’autres chansons de Trenet figureront également au fil des années au répertoire de la chanteuse : Revoir Paris, Fleur bleue, Madame la pluie, Seule depuis toujours.
Toujours en 1946, paraît sur disque l’un des plus grands succès de la chanteuse : Où es-tu mon amour ?, signé Norbert Glanzbert et Henri Lemarchand. En 1948, elle devient la première interprète de Léo Ferré, alors inconnu, en enregistrant Elle tourne la terre. De Léo, l’interprète choisi également Paris Canaille et L’île Saint-Louis (1952).

L’écurie Barclay

Au début des années 50, l’artiste quitte Pathé et signe un contrat avec le label Mercury, alors dirigé par Eddie Barclay. C’est sur cette étiquette que sort Tire tire l’aiguille, son plus grand succès. Émil Stern et Eddie Barclay adapte ce chant traditionnel juif de mariage, qui obtient le grand prix du disque, en 1952.
Entre 1951 et 1953, Mercury fait paraître 20 disques 78 tours. En 1953, paraît l’album Renée Lebas chante les chansons de Francis Carco. L’interprète tenait à cœur depuis longtemps d’enregistrer les chansons de son ami poète. De ce disque, il faut signaler Chanson posthume, qui fait référence aux événements tragiques des années de guerre.
Eddie Barclay regroupe, en 1954, ses différents labels sous la marque Barclay. Pour son premier 45 tours EP à paraître sur l’étiquette Barclay, Boris Vian écrit spécialement pour Renée Lebas Moi mon Paris, Sans blague, Au revoir mon enfance Ne te retourne pas. Le 8 octobre de la même année, elle donne un récital à la salle Pleyel. Devant son énorme succès, on offre à la chanteuse d’enregistrer en anglais, ce qui lui aurait permit d’élargir considérablement son public à travers le monde. Cependant, la chanteuse refuse. Plus tard, Renée estimera que ce sera la seule erreur de jugement commise pendant sa longue carrière.

Une grande interprète

Elle part néanmoins en tournée en Afrique noire et en Afrique du Nord. Par ailleurs, pendant toute les années 50, une quinzaine de 45 tours et plusieurs 25 cm paraissent. Elle y interprète, entre autres, Charles Aznavour (Sa jeunesse, Viens au creux de mon épaule, Sur ma vie), Francis Lemarque (L’air de Paris, Marjolaine), Georges Brassens (Chanson pour l’auvergnat)
et Guy Béart (Bal chez Temporel). La grande dame de la chanson nous gratifie également de La ballade irlandaise, La valse des lilas et de Z’yeux bleus.
En 1956, outre son passage à l’Olympia, elle part à Moscou en compagnie de Francis Lemarque. Pour l’occasion, ce dernier lui offre Le temps du muguet. La même année, Renée Lebas évoque la Shoah dans La fontaine endormie, chanson écrite par Émil Stern et Eddy Marnay.
À la fin de 1958, la chanteuse suspend son contrat avec la firme Barclay. Elle intègre le label Fontana, dirigé par Maria Fontana (Bua), dont les directeurs artistiques sont Boris Vian et Philippe Weil. Sur son premier EP Fontana, la chanteuse interprète La valse à mille temps de Brel. En tout, 24 titres verront le jour sur le label Fontana.
L’interprète enregistre Une rose rouge et tourne un scopitone de cette chanson. Sur le même disque, on trouve Chanson pour Margot, que la chanteuse considère être la chanson préférée de son répertoire. En 1959, elle se produit à Bobino.

Les adieux à la chanson

En janvier 1962, à la demande de Bruno Coquatrix, la chanteuse remplace Colette Renard, tombée malade, à l’Olympia. Cependant, malgré le succès, Renée Lebas prends la décision de quitter la chanson. Elle enregistre 4 chansons chez Barclay, dont La fête est finie, pour clore son contrat avec la firme. Son dernier concert aura lieu à Pacra, en novembre 1963.
Renée Lebas demeure cependant un temps dans le domaine musical. Elle devient en effet productrice. On lui doit les 8 premiers disques de Serge Lama, ainsi que les premiers enregistrements de Régine. Parmi ses autres découvertes, il faut également citer la chanteuse yougoslave Téréza, qui obtient un bon succès avec La chanson de Lara, en 1966, ainsi que Jean Sala. L’artiste s’occupe également de distribution de dessins animés pour enfants, dont Le manège enchanté. En 1983, elle revient à ses premières amours et devient reporter pour le bimestriel La Vigie de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Sulpice. Au début des années 90, elle collabore au journal Trompe l’œil ayant pour but de sensibiliser les voyants à la réalité des aveugles.
Renée Lebas nous quitte le 18 décembre 2009, à Paris. Grâce à Jérôme Collet, une partie de son vaste répertoire fut réédité sur disque compact. Ces disques nous permettent de réentendre ou de découvrir une grande dame de la chanson française.

Discographie

  • 1939 . (78 tours Idéal 13 834)
    Le grand voyage du grand nègre – Un pêcheur de perles.
  • 1940 . (78 tours Pathé PA 1934)
    On danse sur ma chanson – Madame, redites-moi cette chanson.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 504)
    Le premier rendez-vous – Ses mains.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 505)
    Insensiblement – Revenir.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 506)
    L’accordéoniste – Le vagabond.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 507)
    Je suis seule ce soir – Soirée perdue.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 508)
    D’l’autre côté de la rue – Le chant de notre amour.
  • 1942 . (78 tours His Master Voice JK 509)
    On s’aimera quelques jours – Am stram gram.
  • 1943 . (78 tours His Master Voice JK 514)
    La légende du swing – Harlem.
  • 1943 . (78 tours His Master Voice JK 515)
    14 juillet – Je n’connais rien à la musique.
  • 1943 . (78 tours His Master Voice JK 516)
    Un petit bouquet de violettes – Exil.
  • 1944 . (78 tours His Master Voice JK 517)
    Toi seul – Il suffit d’une fois.
  • 1944 . (78 tours His Master Voice JK 518)
    Amor, amor, amor – Loin dans l’ombre du passé.
  • 1945 . (78 tours Gramophone K 8658)
    La fille au manège – D’l’autre côté de la rue.
  • 1945 . (78 tours Gramophone K 8673)
    L’accordéoniste – Insensiblement.
  • 1946 . (78 tours Gramophone K 8736)
    Harlem – Besoin de vous.
  • 1946 . (78 tours Gramophone K 8769)
    Bal de nuit – Où es-tu mon amour.
  • 1946 . (78 tours Gramophone SG 103)
    Bal de nuit – Où es-tu mon amour.
  • 1946 . (78 tours Gramophone K 8776)
    Toi seul – Garde l’Espérance.
  • 1947 . (78 tours Gramophone K 8793)
    Too-ra-loo-ra-loo-ral – Jimbo l’éléphant.
  • 1947 . (78 tours Gramophone K 8809)
    Mammy – Sur la route bleue.
  • 1947 . (78 tours SG 20)
    Mammy – Sur la route bleue.
  • 1947 . (78 tours Gramophone K 8824)
    Entre nous – C’est toi, c’est moi, c’est nous.
  • 1947 . (78 tours Gramophone 8827)
    Romance d’autrefois – Exil.
  • 1947 . (78 tours Pathé PA 2470)
    Souvenirs – Tout le long des rues.
  • 1947 . (78 tours Pathé PA 2495)
    Madame la pluie – Le bal du passé.
  • 1948 . (78 tours Pathé PA 2549)
    J’en ai vu d’autres – Rêve, mon cœur.
  • 1948 . (78 tours Pathé PA 2564)
    Paris qui s’éveille – Mon homme ne sort que la nuit.
  • 1948 . (78 tours Pathé PA 2591)
    Mademoiselle de Paris – Amour du mois de mai.
  • 1948 . (78 tours Pathé PA 2592)
    Elle tourne… la terre – Ils dansaient.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 209)
    Chante – J’en rêve.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 228)
    Elle tourne… la terre – Ils dansaient.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 238)
    Mademoiselle de Paris – Amour du mois de mai.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 253)
    Tout le long des rues – Souvenirs.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 266)
    Madame la pluie – Le bal du passé.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 306)
    Mon ami m’a donné – Y’a tant d’amour.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 309)
    À l’horizon – À Paris.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 322)
    Trois fois merci – Jamais.
  • 1949 . (78 tours Pathé PG 340)
    Comme on est bien dans tes bras – Il fait bon t’aimer.
  • 1950 . (78 tours Pathé PG 388)
    Est-ce ma faute ? – Toi et tes bras et tes lèvres.
  • 1951 . (78 tours Pathé PG 462)
    Y’a des jours bleus – Pour rien au monde.
  • 1951 . (78 tours Mercury 4139)
    Le cœur tranquille – Il ne faut pas briser un rêve.
  • 1951 . (78 tours Mercury 4140)
    Dors, mon cœur – Tu n’peux pas t’figurer.
  • 1951 . (78 tours Mercury 4144)
    Regarde-moi – Aux quatre vents.
  • 1951 . (78 tours Mercury 4153)
    Au bois de Boulogne (Patins à roulettes) – Tire, tire l’aiguille.
  • 1951 . (78 tours Mercury 4154)
    Si tu partais pour la guerre – Les serments d’amour.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4158)
    Amours perdues – C’est mon gigolo.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4180)
    La fin d’un roman d’amour – Où es-tu mon amour.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4181)
    Y’a tant d’amour – L’île Saint-Louis.
  • 1952 . (25 cm Mercury MLP 7006)
    Où es-tu mon amour – L’île Saint-Louis – Tu n’peux pas t’figurer – La fin d’un roman d’amour - Tire, tire l’aiguille – Y’a tant d’amour – C’est mon gigolo – Les serments d’amour.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4187)
    La voyageuse – Reflets sur Paris.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4189)
    Si toi aussi tu m’abandonnes – Vous que j’aime.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4190)
    Mon cœur cherche ton cœur – Ça m’fait quelque chose.
  • 1952 . (78 tours Mecury 4191)
    Ni toi ni moi – La Saint-Bonheur.
  • 1952 . (78 tours Mercury 4197)
    Paris-canaille – Valse dans la nuit.
  • 1952 . (45 tours Mercury 10 002)
    Dors, mon cœur – Tu n’peux pas t’figurer.
  • 1952 . (45 tours Mercury 10 004)
    Au bois de Boulogne (Patins à roulettes) – Tire, tire l’aiguille.
  • 1952 . (45 tours Mercury 10 008)
    Ni toi ni moi – La Saint-Bonheur.
  • 1953 . (25 cm Mercury MLP 7012)
    La Saint-Bonheur – Mon cœur cherche ton cœur – Vous que j’aime – Amours perdues – Ni toi ni moi – Ça m’fait quelque chose – La voyageuse – Le cœur tranquille.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4201)
    La nuit – Ton mariage.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4210)
    L’amour s’en vient, l’amour s’en va – C’est pour moi qu’aujourd’hui.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4220)
    Embrasse-moi bien – On m’a donné une âme.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4221)
    Toi tu ne ressembles à personne – L’heure éblouissante.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4222)
    Deux amants – C’est inutile.
  • 1953 . (78 tours Mercury 4245)
    La croqueuse de diamants – Sur le pont du nord.
  • 1954 . (78 tours Mercury 4277)
    Déjà – Ne te retourne pas.
  • 1954 . Chansons de Francis Carco présentées par l’auteur (25 cm Mercury MLP 7041)
    Le doux caboulot – Chanson tendre – Poème – Le voyageur sans bagages – L’orgue des amoureux – Chanson posthume – Au son de l’accordéon – Bonjour Paris.
  • 1955 . (EP Barclay 14 001)
    La Saint-Bonheur – Tu n’peux pas t’figurer – Tire, tire l’aiguille – Paris-canaille.
  • 1955 . (EP Barclay 70 003)
    Ne te retourne pas – Au revoir mon enfance – Sans blague – Moi, mon Paris.
  • 1955 . (EP Barclay 70 006)
    Mets deux thunes dans l’bastringue – Viens au creux de mon épaule – Les lavandières du Portugal – C’est à Hambourg.
  • 1955 . (EP Barclay 70 010)
    L’enfant de la balle – On m’a volé tout ça – I love Paris – Z’yeux bleus.
  • 1955 . (78 tours Barclay 50 006)
    Mammy – Mon ami réveille-toi.
  • 1956 . (EP Barclay 70 016)
    Mon ami réveille-toi – Mammy – Déjà – Où es-tu mon amour.
  • 1956 . (EP Barclay 70 0018)
    Domani (Demain) – Sur ma vie – La chanson pour l’auvergnat – Complainte de la butte.
  • 1956 . (45 tours Barclay 60 027)
    Domani (Demain) – La loi des rues.
  • 1956 . (EP Barclay 70 025)
    Tu n’peux pas comprendre – Java – Les deux tourterelles – Guinguettes.
  • 1956 . (25 cm Barclay 80 048)
    Z’yeux bleus – Tu n’peux pas comprendre – La valse des lilas – Domani (Demain) – Java – Les deux tourterelles – La fontaine endormie – Guinguettes.
  • 1957 . (EP Barclay 70 065)
    La valse des lilas – Les deux tourterelles – Z’yeux bleus – Guinguettes.
  • 1957 . (EP Barclay 70 075)
    Java – Tu n’peux pas comprendre – La fontaine endormie – Domani (Demain).
  • 1957 . Plus grande et meilleure que jamais (25 cm Barclay 80 067)
    La Marie-Vison – Les fleurs et l’amour – Que sera sera – Les lilas blancs – S’aimer d’amour – On ne sait jamais – Giovinella – Lettre à Virginie.
  • 1957 . (EP Barclay 70 085)
    L’ombre sous la mer – Ma p’tite polka – Le pain des pauvres – La vallée des larmes.
  • 1958 . (EP Barclay 70 129)
    Marjolaine – L’air de Paris – Ronde, ronde, ronde – Ah! La la la (La belle étoile).
  • 1958. (EP Barclay 70 130)
    Sa jeunesse – Bal chez Temporel – Va pas t’imaginer – Jojo de ma banlieue.
  • 1958 . (25 cm Barclay 80 089)
    Marjolaine – Sa jeunesse – Va pas t’imaginer – L’air de Paris – Ronde, ronde, ronde – Bal chez Temporel – Ah ! La la la (La belle étoile) – Jojo de ma banlieue.
  • 1958 . (EP Barclay 70 169)
    Garde ça pour toi – Un jour nouveau – Ballade irlandaise (Un oranger) – Monsieur Hans.
  • 1959 . (25 cm Guilde du jazz P 9008)
    L’enfant aux oranges – Le temps du muguet – La complainte de la butte – Y’a tant d’amour – L’île Saint-Louis – Ni toi ni moi – La chanson de l’auvergnat – Ballade irlandaise – Monsieur Hans – S’aimer d’amour.
  • 1959 . (EP Barclay 70 229)
    Le soleil – Je n’peux pas rentrer chez moi – Ça gamberge – L’enfant aux oranges.
  • 1959 . (EP Barclay 70 252)
    Je n’avais pas compris – Des musiques – Le temps du muguet – On est tous les deux.
  • 1959 . (EP Fontana 460 671)
    La valse à mille temps – Complainte de Paris – Quand tu vas revenir – Te gêne pas.
  • 1960 . (EP Fontana 460 684)
    Une rose rouge – Notre paradis – Faudrait qu’tu m’aimes – Chanson pour Margot.
  • 1960 . (EP Fontana 460 688)
    Les enfants du Pirée – Chanson pour Margot – Tique taque – À la Bastille.
  • 1961 . (EP Fontana 460 738)
    Bye bye baby – Tipango – Près de la rivière enchantée – Madeleine.
  • 1961 . (EP Fontana 460 768)
    Les cigognes – Quand tu sauras – Où es-tu mon amour – Trois hommes.
  • 1961 . (EP Fontana 460 787)
    Demain – Je sais rêver d’amour – Merci chéri – Si Paris m’étais conté.
  • 1961 . BOF Le triomphe de Michel Strogoff (EP Fontana 460 817)
    Générique – Khiva – Tatiana – Je sais rêver d’amour – Je sais rêver d’amour (instrumental) – Demain – Thème d’amour.
  • 1961 . Une soirée avec Renée Lebas (17 cm Gala des variétés G 303)
    Y’a tant d’amour – Ballade irlandaise – Complainte de la butte – La valse des lilas – Bal chez Temporel – S’aimer d’amour.
  • 1962 . (EP Fontana 70 467)
    La fête est finie – Un amour comme notre amour – Le printemps d’aujourd’hui – La complainte de Paris.
  • 1988 . (CD Polygram 816 669-2)
    Tire, tire l’aiguille – Où es-tu mon amour – Z’yeux bleus – Je ne peux pas rentrer chez moi – Java – L’air de Paris – Chanson pour Margot – Mon ami réveille-toi – La valse des lilas – Les deux tourterelles – La fontaine endormie – Mets deux thunes dans l’bastringue – La complainte de la butte – Le temps du muguet – La Marie-Vison – Bal chez Temporel – La valse à mille temps – Sa jeunesse – La fête est finie – Mammy – Le doux caboulot.
  • 1995 . Les étoiles de la chanson (CD Music Memoria 8 41053 2)
    L’accordéoniste – Insensiblement – Le vagabond – Revenir – Le premier rendez-vous – Ses mains – Je suis seule ce soir – On s’aimera quelques jours – Soirée perdue – D’l’autre côté de la rue – Am stram gram – Le chant de notre amour – Un petit bouquet de violettes – La légende du swing – Harlem – 14 juillet – Je n’connais rien à la musique – Exil – Toi seul – Il suffit d’une fois – Amor, amor, amor – Loin dans l’ombre du passé.
  • 1998 . (CD single JBM)
    Garde l’Espérance – Mamie.
  • 1999 . Chante Francis Carco (CD Rym Musique / Podis 197 061-2)
    Le doux caboulot – Chanson tendre – Poème – Le voyageur sans bagage – L’orgue des amoureux – Chanson posthume – Au son de l’accordéon – Bonjour Paris – La complainte de la butte – Toi tu n’ressembles à personne – Sa jeunesse – Tu n’peux pas t’figurer – Mets deux thunes dans l’bastringue – L’île Saint-Louis – Je ne peux pas rentrer chez moi – Ni toi ni moi.
  • 1999 . Où es-tu mon amour ? (CD MCF 0003 / 875 186)
    Bal de nuit – De l’autre côté de la rue – Entre nous – Exil – Harlem – Romance d’autrefois – L’accordéoniste – Besoin de vous – Insensiblement – La fille au manège – Où es-tu mon amour – Souvenirs – Garde l’Espérance – Tout le long des rues – Jimbo l’éléphant – Mammy – Too-ra-loo-ra-loo-ral – Sur la route bleue – C’est toi, c’est moi, c’est nous.
  • 1999 . Inédits : Récital volume 2 (CD MCF 875 187)
    Mon homme ne sort que la nuit – Deux silhouettes – Madame la pluie – Messieurs les journalistes – Toi seul – Paris qui s’éveille – Le bal du passé – Souvenirs – Rêve, mon cœur – J’en ai vu d’autres – Ils dansaient – Elle tourne la terre – Renée Lebas présente ses nouvelles chansons à Radio Genève – Seule depuis toujours – Piano à vendre – Romance d’autrefois – Les deux amours – La mer – Paris qui s’éveille – Les feuilles mortes – Tout le long des rues – Messieurs les journalistes – Où es-tu mon amour.
  • 2000 . Chante Renée volume 3 (CD MCF 875 188)
    Pour rien au monde – Chante – Mademoiselle de Paris – Amour du mois de mai – J’en rêve – Trois fois merci – Mon ami m’a donné – À l’horizon – Y’a tant d’amour – Jamais – À Paris – Comme on est bien dans tes bras – Il fait bon t’aimer – Toi tes bras, tes lèvres – Est-ce ma faute – Y’a des jours bleus – Bal de nuit – Paris qui s’éveille – Où es-tu mon amour – Messieurs les journalistes – Tout le long des rues.
  • 2002 . Tire tire l’aiguille (3 x CD Barclay 069 136-2)
    (CD Barlcay 069 137-2)
    Le cœur tranquille – Tu n’peux pas t’figurer – Tire tire l’aiguille – C’est mon gigolo – La fin d’un roman d’amour – Où es-tu mon amour – L’île Saint-Louis – Reflets sur Paris – Vous que j’aime – Mon cœur cherche ton cœur – Ça m’fait quelque chose – Paris canaille – Embrasse-moi bien – On m’a donné une âme – L’heure éblouissante – Deux amants – La croqueuse de diamants – Sur le pont du nord.
    (CD Barclay 069 138-2)
    Ne te retourne pas – Chanson posthume – Viens au creux de mon épaule – L’enfant de la balle – Mon ami réveille-toi – Mammy – Tu n’peux pas comprendre – La valse des lilas – La fontaine endormie – Les deux tourterelles – Guinguettes – Lettre à Virginie – L’ombre sous la mer – Marjolaine – L’air de Paris – Ah ! La, la, la (La belle étoile) – Sa jeunesse (entre ses mains) – On ne sait jamais – Jojo de ma banlieue – Ballade irlandaise – Monsieur Hans.
    (CD Barclay 069 139-2)
    Une rose rouge – La valse à mille temps – Complainte de Paris – Quand tu vas revenir – Te gêne pas – Faudrait que tu m’aimes – Chanson pour Margot – Tique taque – Bye bye baby – Près de la rivière enchantée – Les cigognes – Trois hommes – Quand tu sauras – Où es-tu mon amour ? – Demain – Je sais rêver d’amour – Merci chéri – Si Paris m’était donné – Un amour comme notre amour – Les printemps d’aujourd’hui – La fête est finie.
  • 2002 . CD Story (CD Barclay 069 140-2)
    La Saint-Bonheur – Le cœur tranquille – Tire tire l’aiguille – Paris canaille – Amours perdues – La croqueuse de diamants – Sur le pont du nord – Viens au creux de mon épaule – Marjolaine – Sur ma vie – Java – Vas pas t’imaginer – Les lilas blanc – On ne sait jamais – Ballade irlandaise – Une rose rouge – Les cigognes – Où es-tu mon amour – Complainte de Paris – Chanson pour Margot – La fête est finie – Demain.
  • 2003 . Chante Tire tire l’aiguille et ses grands succès (CD MCF 0014)
    Tire tire l’aiguille – Au bois de Boulogne (Patin à roulette) – Tu n’peux pas t’figurer – Dors mon cœur – Les serments d’amour – Si tu partais pour la guerre – Le cœur tranquille – Paris canaille – Valse dans la nuit – Si toi aussi tu m’abandonnes – Vous que j’aime – Où es-tu mon amour – La fin d’un roman d’amour – La Saint-Bonheur – Ni toi ni moi – Y’a tant d’amour – L’île Saint-Louis – Ça m’fait quelque chose – Mon cœur cherche ton cœur – Amours perdues – La voyageuse – Reflets sur Paris – Il ne faut pas briser un rêve – C’est mon gigolo.
  • 2006 . Pleyel 1954 (CD  Jérôme Collet JC 0023)
    Embrasse-moi bien – Le train du havre – Sophie – Si tu partais pour la guerre – La valse à Renée – La Saint-Bonheur – Où es-tu mon amour ? – Adieu mon enfance – Chanson posthume – Suicide valse – Moi, mon Paris – Avec ce soleil – Merci mon Dieu – Paris canaille – C’est mon gigolo – Toi tu n’ressembles à personne – Mammy – Tire, tire l’aiguille.
  • 2009 . I love Paris (CD Jérôme Collet JC 0026)
    Mets deux thunes dans l’bastringue – Les lavandières du Portugal – C’est à Hambourg – L’enfant de la balle – I love Paris – Java – Déjà – Domani – Sur ma vie – Complainte de la butte – Chanson pour l’auvergnat – S’aimer d’amour – Giovinella – La Marie-Vison – Les fleurs et l’amour – Que sera sera – Z’yeux bleus – On m’a volé tout ça – Le pain des pauvres – La vallée des larmes – Ma petite polka – La loi des rues.
  • 2010 . 78 tours et puis s’en vont (CD Association 78 tours et puis s’en vont)
    Les serments d’amour – Y a des jours bleus – Pour rien au monde – La nuit – Ton mariage – L’amour s’en vient, l’amour s’en va – C’est pour moi qu’aujourd’hui – Toi, tu n’ressembles à personne – Au revoir mon enfance – Sans blague – Moi, mon Paris – Bal chez Temporel – Ronde, ronde, ronde – Un jour nouveau – Garde ça pour toi – Le soleil – Ça gamberge – L’enfant aux oranges – Des musiques – On est tous les deux – Le temps du muguet – Je n’avais pas compris – Le doux caboulot – Chanson tendre – Le voyageur sans bagage – L’orgue des amoureux – Bonjour Paris.

 

Liens

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