String Quartet No. 2 (1942) 17:42

1. I. 6:44
2. II. Molto tranquillo 6:40
3. III. Tempo scherzando, poco moderato 4:19


String Quartet No. 3 (1957) 29:30

4. I. Allegro moderato 14:44
5. II. Andante pastoral, molto moderno e misterioso 6:14
6. III. Presto 8:32


String Quartet No. 4 (1961) 17:19

7. I. Mässig schnell 8:05
8. II. Intermezzo: Andantino ([crotchet] = 79) 3:22
9. III. Ziemlich schnell ([crotchet] = 162) 5:52

La vie du compositeur né à Prague Hans Winterberg (1901-91) se lit comme les grandes lignes d’un roman policier.
Ayant survécu à l’internement dans le ghetto de Terezín (Theresienstadt) en tant que juif tchèque, après la guerre, il s’est installé à Munich en tant que citoyen allemand et sa musique a bénéficié d’un certain nombre d’émissions –
mais après sa mort, sa succession a disparu dans les voûtes d’un institut de recherche et a été placée sous embargo, n’émergeant qu’en 2015. Depuis lors des enregistrements et des performances l’ont révélé comme l’une des principales voix tchèques du XXe siècle.
Ce premier enregistrement de trois de ses quatre quatuors à cordes – leur langue en aval de Janáček et Schoenberg, avec des racines de musique folklorique réfractées par le modernisme tchèque du milieu du siècle –
confirme la position de Winterberg et souligne son importance en tant que seul survivant du groupe de jeunes compositeurs tchèques dont les promesses infinies ont été éteintes dans l’Holocauste.