Dramatic Russian Legacy
Piano Quintets
Ligia Digital LIDI0302347

22 novembre 2019
Mûza Rubackyté
Mettis String Quartet

 

 

 

Dmitri Chostakovitch : Piano Quintet in G minor, Op. 57 Work length : 31:34
I. Prelude Track length : 4:38
II. Fugue Track length : 9:30
III. Scherzo Track length : 3:31
IV. Intermezzo Track length : 6:36
V. Finale Track length : 7:19

Mieczyslav Moïsseï Weinberg : Piano Quintet in F minor, Op. 18 Work length : 44:21
I. Moderato con moto Track length : 8:19
II. Allegretto Track length : 6:40
III. Presto Track length : 6:09
IV. Largo Track length : 14:53
V. Allegro agitato Track length : 8:20

« Cette année nous fêtons les 100 ans de Weinberg, compositeur qui fût totalement dans l’ombre de Chostakovitch, qui lui même fût ami et soutien de Weinberg. D’où le programme qui regroupe ces deux grands compositeurs de la même époque. En revanche, nous ne le connaissions pas du tout lors de nos études au Conservatoire de Moscou dans les années 80 ! Il y a trente ans, avec mes amis du Quatuor Vilnius, j’ai découvert sa musique et j’ai fait la connaissance de la fille du compositeur. Totalement fascinée par la révélation de cette œuvre, j’ai tout de suite appris et joué son Quintette. Dans le processus de travail, j’ai eu la chance d’avoir les conversations téléphoniques passionnantes avec le Maître » - « Muza Rubackyte Voici un rapprochement bienvenu de deux compositeurs et de deux œuvres. Dimitri Chostakovitch (1906-1975) et Mieczyslav Moïsseï Weinberg (1919-1996) étaient amis, et le premier avait toujours activement soutenu le second, dans les moments les plus difficiles des années staliniennes, par l’estime constante qu’il lui manifestait. A son tour, Weinberg a toujours reconnu tout ce qu’il devait à son aîné, humainement et musicalement. Tous deux ont laissé une œuvre immense, mais autant celle de Chostakovitch est largement connue, autant celle de Weinberg ne l’est que dans une infime proportion et mérite d’être remise au premier plan. Leurs quintettes pour piano et cordes, assez proches dans le temps (1940 et 1944), s’inscrivent parmi les partitions les plus significatives écrites pour cet effectif, à la suite de celles de Schumann, Brahms, Dvorak, et en Russie Taneïev. Tous deux ont la particularité d’être constitués de cinq mouvements, chiffre faisant coïncider la forme et l’effectif. »