Vito Levi
(10 août 1899, Trieste - 27 novembre 2002, Trieste)

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Vito Levi s’est d’abord consacré à l’étude du violon sous la direction de Lionello Morpurgo et plus tard, encouragé par son père, également un bon musicien,
il a commencé à étudier la composition sous la direction d’Ermanno Leban (déjà élève de Marco Enrico Bossi à Venise).
À la fin de la Première Guerre mondiale, le compositeur d’opéra Antonio Smareglia est venu vivre à Trieste et Vito Levi est devenu son élève.
Comme diplôme de fin d'études, il présenta en 1921 la partition du poème symphonique Il Carso, dans le langage d’un romantisme tardif.
Levi a été professeur au Conservatoire « G. Tartini »  de 1923 à 1974, il a enseigné l’harmonie, la composition, l’histoire et l’esthétique musicale et a été conservateur de la bibliothèque.
En 1938, en raison de la promulgation des lois raciales, il perdit son emploi à l'Ateneo Musicale de Trieste où il enseignait la composition depuis de 1923 et comme critique musical au « Il Piccolo » où il était entré en 1926.
Pour survivre, il donne des leçons privées et effectue des traductions de livrets d’opéra pour l'éditeur Breitkopf de Leipzig et la Casa Giulianadi de Trieste, sous le pseudonyme de Bruno Bruni.
Après le 8 septembre 1943, il échappe de peu à l’arrestation par la Gestapo et à la déportation en Allemagne en se réfugiant à Venise avec sa femme.
À la fin de la guerre, il retourne à Trieste, où il retrouve l’enseignement au Conservatoire et le rôle de critique musical du nouveau journal « La voce libera ».
Pendant près de quinze ans, il a été directeur artistique du concours international de chant choral "Seghizzi de Gorizia".
Levi a consacré une importante monographie à Strauss, et à travers de nombreux écrits, il a décrit la vie musicale italienne de son temps
Pour couronner un tel travail méritoire et une vie consacrée à la musique, il a reçu un diplôme honorifique en lettres de l’Université de Trieste en 1981.
Il a écrit des œuvres pour orchestre symphonique, un concerto pour violon, diverses œuvres de chambre vocales et instrumentales et de la musique pour piano.
Il eut parmi ses élèves Mario Zafred, Giorgio Cambissa, Raffaello de Banfield, Pavle Merkù, Giuseppe Radole, Luigi Toffolo, Ubald Vrabec, Edoardo Guglielminetti, Giovanni Pigani, Guido Rotter, Vittorio Toniutti, Claudio Noliani.
Vito Levi est décédé à Trieste en 2002.
Vito Levi était un grand protagoniste de la comédie musicale Trieste du XXe siècle.
 

Liriche da camera - Preludi / Chamber Songs - Preludes
Tactus TC 910003
Quattro anacreontiche (1920)
Dieci preludi per pianoforte Nr. 1-10 (1933)
Ninna nanna per pianoforte

Daniela Mazzucato (Soprano), Elia Macri (Piano)
Recorded : Urban Recording Studio
Casa della musica, Trieste
December 2019
Opere della Musica Degenerata
Tactus TC900005

Adagio per archi in memoria di mio padre (1942)
(Version for String Orchestra) [Ed. M. Favento]
Violin Concerto in D Minor (1937)
Partition manuscrite fonds "Vito Levi"
Musée du théâtre civique "Carlo Schmidl"
Roberto Fabbriciani, Davide Casali, Giacobbe Stevanato
Orchestra Abimà, Civica Orchestra di Fiati "G. Verdi"
10/072020

 

 


Vito Levi
Fragment d'un journal musical (1919-1979)

Texte et documents "au-delà du voile du temps"
Fabio Venturin
Lint Editoriale
ISBN : 978-8881902828
19 février 2013

Une documentation inédite et très intéressante émerge des archives du musicien triestin Vito Levi : un journal musical de soixante ans, des réflexions publiques
et privées recueillies au fil du temps, de 1919 à 1979, par une figure d’une forte profondeur culturelle, témoin et protagoniste de toute une époque.
Dix ans après la mort du Maestro, l’occasion de retracer sa longue activité d’artiste, de critique et d’écrivain.