La liquidation du ghetto de Zamosc commence le 16 octobre 1942. Environ 4.000 juifs sont rassemblés sur la place du marché. 300 sont sélectionnés et laissés dans le ghetto pour récupérer toutes les affaires et nettoyer le ghetto. Le reste des Juifs entame une marche de 21 kilomètres sur Izbica (Giesebitz en Allemand), ghetto de transit pour les Juifs étrangers et point de rassemblement pour la déportation des Juifs polonais des régions de Krasnystaw et de Zamosc. Beaucoup de déportés sont tués lors de cette marche. A Izbica, impossible de « loger » tous les déportés. Ils sont donc parqués en plein air sans aucune nourriture. Jekutiel Cwilich, un survivant de Zamosc, décrit la situation à Izbica : « Les juifs sont arrivés à Izbica de nuit. Il y avait déjà beaucoup d'autres juifs sur place, y compris des Juifs de Tchécoslovaquie et d'autres petites villes près d’Izbica. Il y avait beaucoup de personnes se reposant sur leur valise dans chaque maison où il avait été possible d’entrer. Les rues étaient pleines de personnes qui se sont assises et ont dormi sur leurs valises. Izbica ressemblait à une grande gare avec tout ce monde attendant un train. »
Par groupes, ils sont envoyés à Belzec et à Sobibor. Rudolf Reder, l’unique survivant de Belzec, a décrit l'arrivée d'un train de Zamosc le 15 novembre 1942 : « Il faisait froid. La terre était couverte de neige et de boue. Dans de telles conditions et au milieu d'une tempête de neige, un grand convoi est arrivé de Zamosc. Le Judenrat entier était dans le train. Après que tous se furent déshabillés et furent nus, comme d'habitude, les hommes ont été poussés vers les chambres de gaz et les femmes dans la baraque pour avoir la tête rasée. Mais le chef du Judenrat a été obligé de rester derrière dans la cour. Les gardes ukrainiens ont emmené le convoi et le détachement complet des SS de Belzec a entouré le chef juif. Je ne connais pas son nom. J'ai vu un homme d'un certain âge, pâle comme la mort, mais complètement calme. Les SS ont ordonné à l'orchestre d’attendre les ordres dans la cour. L'orchestre, six musiciens, était habituellement posté dans le secteur situé entre les chambres de gaz et les fosses communes et jouait à toute heure - jour après jour - avec des instruments pris aux morts. Je travaillais tout près à des travaux de construction, et j’ai vu tout qui s'est passé. Les SS ont ordonné à l'orchestre de jouer le «Es geht alles vorüber, es geht alles vorbei» (Tout passe, tout s’en va) et «Drei Lilien» (Trois lys) sur des flûtes, des violons et des harmonicas. Cela a duré un moment. Ensuite ils ont placé le chef du Judenrat contre un mur et ont commencé à le battre à la tête et au visage avec des fouets. Ceux qui l'ont torturé ainsi étaient Irmann - un gros homme de la Gestapo -, Schwartz, Schmidt et certains des gardes ukrainiens. Leur victime a été obligée de danser et de sauter au son de la musique tout en étant battu. Après quelques heures, on lui a donné à manger le quart d'un pain - tout en continuant à le battre. Il est resté là, couvert de sang, indifférent, très calme. Je ne l'ai pas entendu gémir une seule fois. Son calvaire a duré sept heures. Les SS présents riaient et s’esclaffaient : « Das ist eine höhere Person, Präsident des Judenrates ! » « Voici une personnalité ! Voici le président du Judenrat ! » Ils braillaient fort et malicieusement. Il était six heures du soir lorsque Schmidt, de la Gestapo, l'a poussé au bord d’une fosse, lui a logé une balle dans la tête et a donné un coup de pied dans son corps pour le basculer sur la pile des victimes gazées. »
Belzec Songs
"Drei Lilien" - (Three Lillies)
1. Drei Lilien, drei Lilien, |
Es geht alles vorüber, es geht alles vorbei Composed in 1942, Fred Raymond, Max Wallner & Kurt Feltz Sung by Lale Andersen
Auf Posten in einsamer Nacht, In den Kriegsjahren wurde auch oft gesungen: Es geht alles vorüber, |
"Goralu, czy ci nie żal" (mid) Góralu, czy ci nie żal Text: Michał Bałucki Goral, don't you feel sad, |
Improvised by Shaul Flajszhakier from Kalisz, nicknamed "Negro"
Wie lustig ist da unser Leben |
Sobibor Moses, Moses, Wi hos du deine bruder in di shmole rine Wi di yuden sinen schon derinen Macht men die klape zu Wein ale felker hobn ruh. |
Karsten Troyke's CD contains not yet published Yiddish songs, kept by Sara
Bialas-Tenenberg. The songs are inspired with Polish-Russian soul and a
touch of Kletzmer. The Treblinka song is told and sung by Sara Stefania
Sliwka, today Sara Bialas-Tenenberg. Early morning in a small town half naked people are driven out of their beds. Jews. No one can describe how the wheels on the wagons turn on their way to Treblinka. Our brothers from the other side don’t know perhaps what’s happening here. One day this war will also have an end. The world will be terribly shocked. You have to comprehend that there are a million graves in Treblinka. By kind permission of Karsten Troyke www.karsten-troyke.de |
"Fester Schritt" |
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Version I Frei in die Welt geschaut Version II Schritt Tritt und Fester Und gerade aus der Blick Wir sind heute Daruma à Treblinka Die Arbeit soll alles hier bedeuten |
We look straight out at the world, The columns are marching off to their work All we have left is Treblinka It is our destiny We heed the commandant’s voice Obeying his every nod and sign We march along together To do what duty demands. Work, obedience and duty Must be our whole existence Until we too, will catch a glimpse at last Of a modest bit of luck Hu-Ha. |
Étape dur et un look audacieux, Et juste de la vue Toujours avec audace et fidélité Regarder le monde, Colonnes en marche au travail. Par conséquent, nous sommes maintenant à Treblinka Parce que notre destin est tara-ra Par conséquent, nous sommes maintenant à Treblinka Parce que notre avenir est courte. Écoutons le ton de commandement Et suivez tous ses caractères. Nous allons ensemble, étape par étape, Avec tout ce qu'il veut que nous devoir. Travail ici doit signifier tout, Telles que l'obéissance et le devoir. Nous ferons de plus en plus, Jusqu'à ce que le petit bonheur à nous donner au moins une fois de savoir. Hu – Ha! (Source: Samuel Willenberg, Révolte à Treblinka, Varsovie 1991, p. 66-67). |
“Fester Schritt” has a confusing pedigree. The original melody
was created for a different camp anthem, “Buchenwaldlied,” written in Buchenwald
in 1938 by Hermann Leopoldi (1888-1959). This song spread to other camps; the
former Treblinka functionary Franz Suchomel testifies in Lanzmann’s film that
deputy Kommandant Kurt Franz brought it to Treblinka from Buchenwald. Suchomel
also states that Franz himself wrote the new text for Treblinka; other sources
however attribute the text to Walter Hirsch. I accept Hirsch as the author, and
also believe Artur Gold’s contribution was limited to arranging the song for the
Treblinka orchestra. (As you know, non-musicians often confuse arranger,
performer and composer.) My sources are Suchomel’s testimony in “Shoah” (he
sings the song in the film, and afterwards claims “No Jew knows that today!”)
The USHMM also has a music manuscript of this song from a survivor; again, the
melody is identical to “Buchenwaldlied,” and, again, this manuscript credits the
words to Walter Hirsch. I’d call these text-variants rather than separate or additional verses. (But if I had to choose, I’d take version 1 which better fits the “Buchenwaldlied” melody.) The most complete version I’ve seen was collected by Aleksander Kulisiewicz for a chapter on Treblinka that was mysteriously dropped from the final draft of his unpublished book. Here it is, for your files (source: USHMM Kulisiewicz Collection, Treblinka Folder, RG-55.003*107): Note: Kulisiewicz lays out the text as 4 verses; I’ve reformatted these to correspond to the source Buchenwald poem. (Also note that the two long stanzas appear to be alternative versions, or variants of each other!) Fester Schritt und Tritt, und der Blick g’rade aus, D’rum sind wir in Treblinka D’rum sind wir in Treblinka Bret Werb, USHMM, to the curator of an exhibition on "Music in Occupied Poland" |
In a klain Shtetl ganz morgen fartug Es hert zech a Gejummer a Gewain in a Klug Mentshen, halb nacket, fin di Betten arois Jiden traibt men tsi di Ban arois! Nisht bashraiben kenn di feder, vi es draien zech di Raider! un indzere Brider fin yener zait Yam Di Milchume vet oich amul nemen an Ek Taichen Treren veln rinnen, as men vet amul gefinen |
Early morning in a small town half naked people are driven out of their beds. Jews. No one can describe how the wheels on the wagons turn on their way to Treblinka Our brothers from the other side don't know perhaps what's happening here. One day this war will also have an end. The world will be terribly shocked. You have to comprehend that there are a million graves in Treblinka. |
Polish Lyric: "To Ostatnia Niedziela" (-tango polskie) aka: The Death
Tango English Lyric: " The Last Sunday" ("To Ostatnia Niedziela") aka: "The Suicide Tango". aka: "The Death Tango" |
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Teraz nie pora szukać wymówek, Fakt, że skończyło się, Dziś przyszedł drugi, bogatszy l lepszy ode mnie, l wraz z tobą skradł szczęście me! Jedną mam prośbę, może ostatnią Pierwszą od wielu lat: Daj mi tę jedną niedzielę, ostatnią niedzielę, A potem niech wali się świat! To ostatnia niedziela, Dzisiaj się rozstaniemy, Dzisiaj się rozejdziemy Na wieczny czas. To ostatnia niedziela, Więc nie żałuj jej dla mnie, Spojrzyj czule dziś na mnie Ostatni raz. Będziesz jeszcze dość tych niedziel miała, A co ze mną będzie, któż to wie? To ostatnia niedziela, Moje sny wymarzone, Szczęście tak upragnione Skończyło się! Pytasz co zrobię i dokąd pójdę. Dokąd mam iść? Ja wiem! Dziś dla mnie jedno jest wyjście, Ja nie znam innego, Tym wyjściem jest... no, mniejsza z tem. Jedno jest ważne, masz być szczęśliwa, O mnie już nie troszcz się. Lecz zanim wszystko się skończy, Nim los nas rozłączy , Tę jedną niedzielę daj mnie. To ostatnia ... |
Now isn't the time to search for excuses,
The Fact is that it is ended. Today a second, richer, better one than me came, And, with you, stole my happiness! For you - I have this request, maybe the last one, the first in many years: give me this one Sunday, One Last Sunday and then let the world bash! It is the Last Sunday, today we will part, Today we will split up for all eternity. It is The Last Sunday, so don't begrudge it for me. Today, look affectionately at me for the last time. You will still be going on to have more of these Sundays and what with me will be done, who knows? It is The Last Sunday, my dream dreams, such longed-for Luck has ended! You are asking what I will do and where I will go. Where am I supposed to go? Today I know there is one solution for me I don't know another, the only way out...how? --never mind. One thing is important, You must be happy, and no longer care about me. Yet, before it ends, Before fate separates us, Give this one Last Sunday to me. The Last... |
My Pierwsza Brygada
Legiony to żebracka nuta, |
A Storm Raged |
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Es iz a shturm durkh di velt iz oyfgegangen, |
A storm raged throught the world, |