The Earquake Experience
Ondine ODE12102
Helsinki Philharmonic Orchestra
Leif Segerstam
Recorded 1997
Release date : 10.3.2017
Total time : 59:07
1 |
Howard Hanson |
Symphony No. 6: VI. Allegro* |
1:55 |
2 |
Ture Rangström |
Symphony No. 4 in D Minor, "Invocatio": II. Alla toccata* |
2:57 |
3 |
Aram Khachaturian |
Gayane: Gayane Suite No. 2: III. Dance of the Boys* |
1:55 |
4 |
Serge Prokofiev |
Scythian Suite, Op. 20: I. Invocation to Veles and Ala (excerpt)* |
2:22 |
5 |
Jacob Druckman |
Prism* |
2:48 |
6 |
Silvestre Revueltas |
Noche de los Mayas (Night of the Maya)* |
3:49 |
7 |
Carl Nielsen |
Aladdin Suite, Op. 34, FS 89: VII. Negro Dance (Finnish Philharmonic
Choir) |
4:26 |
8 |
Alberto Ginastera |
Estancia Suite, Op. 8a: IV. Malambo: Allegro - Tempo di malambo* |
3:46 |
9 |
Erwin Schulhoff |
Ogelala: XII. Waffentanz* |
4:16 |
10 |
Leif Segerstam |
Nostalgic Thoughts* |
2:19 |
11 |
William Bolcom |
Symphony No. 5: IV. Machine* |
3:43 |
12 |
Jacques Ibert |
Bacchanale (excerpt)* |
3:22 |
13 |
Ottorino Respighi |
Belkis, Queen of Sheba Suite, P. 177: II. War Dance* |
2:45 |
14 |
Dmitri Schostakovich |
The Golden Age, Op. 22: Zolotoy vek (The Golden Age), Op. 22, Act
III, Music Hall: Can-can* |
6:21 |
15 |
Einojuhani Rautavaara |
Symphony No. 7, "Angel of Light": III. Come un sogno (excerpt)* |
3:00 |
16 |
Jón Leifs |
Hekla, Op. 52 (Finnish Philharmonic Choir) |
9:17 |
La musique classique est assez souvent considérée comme calme et sage. Leif
Segerstam montre qu'il peut en être autrement. Avec l'Orchestre
philharmonique d'Helsinki, le maestro peut-être le moins conventionnel de sa
corporation a choisi la musique électronique la plus bruyante qui soit.
Le résultat : un album agréablement déjanté intitulé Earquake !
Vos haut-parleurs ne sont pas assez sollicités ou ont même pris la poussière
? Cet album va certainement souffler le dernier grain de poussière de la
membrane ! Et en plus, on y découvre de la grande musique, de l'Aladdin de
Nielsen à la Danse des armes de Schulhoff.
Car c'est aussi ce qui distingue cet enregistrement des habituels "albums
canon", qui se complaisent trop souvent dans la centième infusion de la
Victoire de Wellington de Beethoven ou de l'Ouverture 1812 de Tchaïkovski :
Earquake présente à l'auditeur beaucoup de musique exigeante, de
compositeurs comme Prokofiev, Chostakovitch, Khatchaturian, Hanson,
Respighi, Ginastera, Rautavaara ou Ibert.
Mais c'est l'époustouflante composition de Jón Leifs, Hekla, qui fait de
l'éruption d'un volcan islandais un véritable événement naturel sur le plan
musical, grâce à un orchestre de 140 musiciens, dont 22 percussionnistes,
diverses enclumes, sirènes, chaînes métalliques, pierres, plaques d'acier et
canons.
Critiques"Du classique pour les fans de heavy metal. L'Orchestre
philharmonique d'Helsinki, qui compte 140 musiciens sous la direction de
Leif Segerstam, joue du violon, siffle, joue du tuba et souffle de toutes
les manières possibles.
Et dans le morceau final 'Hekla' (volcan) de Jon Leifs, après une
introduction presque inoffensive, un enfer acoustique se déchaîne avec des
sons bruts comme des canons, des sirènes ou des plaques d'acier.une fois
écouté, ce disque est un vrai plaisir,
car l'ensemble est enregistré avec une telle puissance que le CD est un test
de résistance ultime pour les installations hi-fi" (Stereoplay, novembre
1997)
"Ce CD, enregistré par l'Orchestre philharmonique d'Helsinki sous la
direction du chef d'orchestre finlandais Leif Segerstam, contient 16
compositions classiques de Prokofieff, Chostakovitch, Respighi et d'autres
musiciens de métal lourd
qui ne se contentent pas de mettre en lumière l'autre facette de la musique
classique, mais qui mettent à rude épreuve les nerfs et les oreilles de tout
mélomane. Lors de l'enregistrement, outre 140 musiciens et un groupe de 22
percussionnistes, des canons et des sirènes ont également été utilisés.
Rarement le classique et le heavy metal n'ont été aussi proches que sur 'Earquake'
- l'enduro parmi les CD de musique classique, pour ainsi dire. À recommander
également aux amateurs de Metallica et de Motörhead" ! (Revue spécialisée
Musikmagazin, octobre 1997)
"Les disciples de techno égarés devraient se souvenir d'une chose : aucune
bêtise produite par ordinateur ne sera jamais aussi géniale (excusez-moi !)"
(Leipziger Volkszeitung)