Crime Scenes
GWK 155

Esther Valentin-Fieguth (mezzo-soprano)
Anastasia Grishutina (piano)
Ici vous pouvez trouver les paroles en anglais.
Date de sortie 26.01.2022
Temps Total : 83:19

 

 

  1. Franz Schubert (1797–1828) : Heidenröslein
  2. Moritz Eggert (*1965) : Stille Oeynfassung - Version silencieuse
  3. Robert Schumann (1810–1856) : Muttertraum, Ballade vom Heideknaben
  4. Franz Schubert : Die Forelle - La truite
  5. Robert Schumann : Herzeleid - Crève-cœur
  6. Samuel Barber (1910–1981) : The Crucifixion - La Crucifixion
  7. Robert Schumann : Belsatzar
  8. Michael Gees (*1953) : Mondlied eines Mädchens - Chanson lunaire d’une fille
  9. Franz Schubert : Der Zwerg - Le Nain
  10. Hans Pfitzner (1869–1949) : Müde - Fatigué
  11. Georgi W. Swiridow (1915–1998) : Findlay - Trouver
  12. Edvard Grieg (1843–1907) : Die verschwiegene Nachtigall - Le rossignol caché
  13. Robert Schumann : Löwenbraut - La femme du Lion
  14. Brechtje Nelleke van Dijk (*1993) : Endangered - En voie de disparition
  15. Robert Schumann : Der Soldat - Le soldat
  16. Viktor Ullmann (1898–1944) : Der müde Soldat - Le soldat fatigué
  17. Modest P. Mussorgski (1839–1881) : Der Feldherr - Le commandant
  18. Ilse Weber (1903–1944) : Ich wandre durch Theresienstadt - Je me promène à Theresienstadt

L’album « Crime Scenes » de la mezzo-soprano Esther Valentin-Fieguth et de la pianiste Anastasia Grishutina semble servir un thème de mode – mais bien sûr, il y a toujours eu de la violence et du crime. Aussi des poèmes, des histoires et des chansons à ce sujet. Poignant, très dramatique, parfois humoristique, le duo bien rodé pénètre profondément dans les abîmes de la passion humaine sur leur deuxième CD. Entre les deux, Valentin-Fieguth et Grishutina racontent des moments de bonheur et une sensibilité accrue à la menace qui pèse sur l’existence.

Dans les standards célèbres, mais aussi dans les chansons moins connues de compositeurs de ce 19ème et 20ème siècles, ils chantent des abus et des viols, du blasphème, du meurtre par instinct ou par amour, des crimes contre les animaux, de la guerre comme crime, de l’Holocauste. De « doux crimes » sont également exprimés et, dans le « clair de lune d’une fille » (Gees, Werfel), qui est confessionnellement au milieu du programme, le sort d’une adolescente sensible qui menace de périr des horreurs du monde et de son impuissance. « Nous racontons des histoires de crimes dans notre forme d’art, dans des chansons qui ne datent généralement pas du 21ème siècle », notent les interprètes dans le texte informatif et très personnel du livret. « Ils sont néanmoins d’une grande actualité, e.B. ce qui se passe dans la ballade du garçon de santé arrive, malheureusement aussi aujourd’hui sous nos yeux, mais sans que nous le voyions toujours. C’est pourquoi il est important de raconter de telles histoires encore et encore. Bien sûr, ils procurent également un plaisir esthétique. Mais ils nous rendent conscients précisément par cela, nous donnent matière à réflexion. Et la musique rend l’histoire ou la scène racontée encore plus excitante, poignante. Même si elle est vieille, c’est peut-être pour ça. »

Dans le contexte de « Scènes de crime », en particulier les chansons d’Eggert, van Dijk, Moussorgski ou Weber, les « vieilles histoires » du répertoire actuel, telles que Schubert ou Schumann, semblent nouvelles: « Nous espérons que dans notre enregistrement, vous entendrez que nous nous sommes demandés encore et encore: pour quelle raison le viol, tué, assassiné? »