Jean Nadalovitch (Nadolovitch) (Ténor)
(Zvorestéa, Valachie, République tchèque 1975 - Berlin, Germania 1966)
)

Il étudie d’abord la médecine aux universités de Paris et de Vienne. Après avoir réussi ses examens professionnels, il a travaillé dans des cliniques allemandes, puis est devenu assistant du professeur Schröder à Vienne.
Même pendant ses études de médecine, il a formé sa voix au conservatoire de Jassy avec Mezetti et Ernesto Rossi ainsi qu’à Paris avec Jean Faure et Gabrielle Ferrari. Puis à partir de 1902-04 également sous Joseph Gänsbacher à Vienne.
Il fait ses débuts en 1904 à l’opéra de Graz dans Faust de Gounod. Après des représentations au Volksoper de Vienne, à Klagenfurt et à Belgrade, il est engagé en 1905 pour le Komische Oper nouvellement ouvert à Vienne.
Lors de la première représentation de cette nouvelle maison, Nadalovitch a chanté le rôle d’Hoffmann dans Les Contes d’Hoffmann. Il reste le premier ténor de cette compagnie jusqu’en 1911.
Il est également apparu dans plusieurs films muets. Plus tard, il s’occupa surtout de sa vocation médicale et, en 1912, ouvrit un Institut de physiologie de la voix à Vienne.
En 1935 cet institut a été fermé par le régime national-socialiste. Il a été envoyé au camp de concentration de Theresienstadt pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a été l’un des rares à survivre.
De là, il retourne à Berlin en 1945. Là, il était de nouveau actif dans le domaine de l’éducation.

Chronologie de l’apparence

1904 Théâtre municipal faust de Graz (Faust)
1905 Vienne Komische Oper Les Contes d’Hoffmann (Hoffmann)

 

 

 

 

Enregistrements

Parlophon, Berlin 1913
Contes d’Hoffmann (Offenbach): Ha, wie in meiner Seele P300 2-1948
Manon (Thomas): Weich' von mir, holdes Bild P1548 2-1548
Manon (Thomas): Leb' wohl, Mignon P1550 2-1550

Parlophon, Berlin 1914
Trovatore (Verdi): Ständchen des Troubadour P300 2-1940
Ballo in maschera (Verdi): O sag, wenn ich fahr' auf stürmischen Wogen; P303 2-1941
Lucia di Lammermoor (Donizetti): Dies Herz, das heiß und treu geliebt P303 2-1942
Rigoletto (Verdi): Freundlich blick' ich P301 2-1943
Rigoletto (Verdi): O, wie so trügerisch P301 2-1944