1. Raminta Serksnyte (*1975) : This too shall pass
« Gidon Kremer ne s’est peut-être jamais révélé aussi intimement et
existentiellement que sur cet enregistrement », observe Wolfgang Sandner dans sa
note accompagnant l’album Songs of Fate du violoniste letton.
Avec son ensemble de chambre Kremerata Baltica et la
soprano Vida Miknevičiūtė, Kremer aborde des partitions
des compositeurs baltes Raminta Serksnyte, Giedrius Kuprevicius, Jekabs
Jancevskis et du compositeur juif polonais
Mieczyslaw Weinberg.
Dans une note d’interprète, Kremer explique comment, en réfléchissant aux
différents fils qui créent la trame de ce programme, « je me rends compte – à ma
propre surprise – qu’à bien des égards, ce projet tourne autour de la notion de
« judéité » ».
Les interprétations émouvantes d'extraits de la Symphonie de chambre "L’Étoile de David"
et du
"Kaddish" de Giedrius Kuprevicius ainsi que des
"Chants juifs" de Mieczyslaw
Weinberg soulignent cette connotation.
Bookending Songs of Fate est un premier
enregistrement de "This too shall pass" de Raminta Serksnyte et de "Lignum" de
Jekabs Jancevskis, mettant en avant les voix d’une jeune génération de
compositeurs.
L’album a été produit par Manfred Eicher.