Mieczysław Weinberg : Twelve Miniatures for flute and piano Op. 29 (1945) | |
1 | Improvisation |
2 | Arietta |
3 | Burleske |
4 | Capriccio |
5 | Nocturne |
6 | Walzer |
7 | Ode |
8 | Duett |
9 | Barkarole |
10 | Etude |
11 | Intermezzo |
12 | Pastorale |
Sergei Prokofiev : Sonata for flute and piano Op. 94 (1942-43) | |
13 | I Moderato |
14 | II Scherzo |
15 | III Andante |
16 | IV Allegro con brio |
Prokofiev a décrit la violence et la tragédie de l'expérience de guerre de son pays dans
trois grandes sonates pour piano, avant de s'inspirer d'une Russie plus ancienne
et plus simple pour sa sonate pour flûte (1942-3).
Les musiciens ont toujours pensé que cette œuvre s'inscrivait dans un univers
similaire à celui des tableaux de Marc Chagall, enraciné dans la vie
villageoise, les contes et l'imagination
Les compositions de Weinberg faisaient également appel à des éléments folkloriques de ses origines polonaises et juives.
Sa vie était cependant pleine de souffrance. En 1939, il a fui Varsovie vers l'est, et des membres de sa famille ont été tués plus tard par les nazis et les Soviétiques.
En 1943, il s'était installé à Moscou, où Chostakovitch était devenu son mécène.
Les Douze miniatures (1945) semblent presque naïves dans leur clarté, mais leur innocence superficielle est trompeuse et leur humeur insaisissable, souvent imprégnée d'un sentiment de malaise.
(Andrew West)